LinkedIn lance sa plateforme d’e-learning

Le réseau social professionnel ouvre une plateforme dispensant des cours en ligne. Baptisée LinkedIn Learning, elle permet aux particuliers d’étoffer leurs compétences professionnelles puis de mettre à jour leur profil pour faire état de leur évolution. Le service sera prochainement ouvert aux entreprises. […]

Relevez le défi de digitalisation de votre offre formation

Les dernières évolutions législatives relatives à la formation professionnelle en France, poussent nombre d’entreprises à rationaliser leur offre de formation. Cette rationalisation est également une réponse aux enjeux réaffirmés d’envisager la formation comme un investissement incontournable et d’accélérer le mouvement global de digitalisation de l’entreprise.

Le blog de la formation professionnelle et continue propose un billet qui pointe vers une étude de Cegos recensant les 4 priorités de la fonction formation à l’heure actuelle.

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Pour transformer son offre de formation grâce au digital, tout organisme de formation doit passer par trois étapes selon cette même étude: réaliser un diagnostic de ses offres existantes, définir les objectifs et la stratégie pédagogique  pour chacune des offres et transformer son offre pour qu’elle s’adapte à l’évolution de la réalité métier de ses participants.

Source: Relevez le défi de digitalisation de votre offre formation | Blog de la formation professionnelle et continue

E-learning : comment générer de l’interactivité ? Par Nicolas Hernandez

Digitaliser ses contenus de formation implique de repenser la manière dont les collaborateurs interagissent avec ce qu’ils apprennent. Les nouveaux usages liés au digital ont effet transformé en profondeur notre manière de consommer l’information, et les LMS modernes doivent prendre en compte ces évolutions. Comment rendre les formations dispensées plus attractives et compréhensibles ? Comment augmenter l’engagement des collaborateurs vis-à-vis des contenus proposés ? Focus sur les bonnes pratiques à identifier et à mettre en place pour générer de l’interactivité.

Quatre solutions sont abordées dans l’article pour développer l’interaction au moment de concevoir ses formations en ligne: la conversation entre formateur et apprenant d’abord est vecteur d’innovation, les communautés sociales en ligne sont elles aussi un moyen d’engagement, les documents de référence permettent d’évaluer ses rythmes et ses progrès dans la modalisation de sa formation, pour finir, les webinaires donnent une vision transversale à l’apprenant sur plusieurs sujets au cours d’une même formation…

Source : E-learning : comment générer de l’interactivité ? Par Nicolas Hernandez – Focus RH

Aude Dellacherie: « A chaque projet de formation son mix pédagogique »: E-learning & MOOc

Depuis son arrivée dans l’univers de la formation, le e-learning a connu plusieurs existences au fil des technologies qui l’ont, l’une après l’autre, défini. Aujourd’hui encore, cette pratique est en rapide évolution. Explications d’Aude Dellacherie, directrice associée de Féfaur, entreprise d’Étude et de Conseil en stratégie Digital learning.

Féfaur propose notamment des programmes d’accompagnement managérial pour les professionnels de la formation, des retours d’expérience, des livres blancs et des séminaires sur les bonnes pratiques à adopter dans le domaine de l’apprentissage en ligne.

Source : « A chaque projet de formation son mix pédagogique » – E-learning & MOOc – Focus RH

Modalités pour apprendre à distance et digitalisation de la formation

A la suite de  l’étude menée entre les mois d’avril et mai 2015 par L’Observatoire Cegos auprès de 2500 salariés  et  de 600 DRH-RF, nous nous intéressons cette fois aux modalités de formation à distance privilégiées par les entreprises et à la tendance générale à la digitalisation.

On note ainsi globalement que 4 modalités arrivent en tête pour apprendre à distance : modules e-learning, Classe virtuelle, vidéos et réseau social suivis des SPOC, COOC et MOOC.

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Formateurs, pourquoi et comment digitaliser les formations ? 

Le modèle SAMR (Substitution, Augmentation, Modification, Redéfinition), élaboré par Ruben Puentedura,  donne une grille de lecture de la formation en ligne. Introduire le digital dans les formations, c’est donc nous demander en quoi les technologies peuvent favoriser un engagement plus actif des apprenants et transformer l’expérience de l’apprentissage, et pousser au réinvestissement des acquis en situation de travail.

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Qu’est ce qui plaît dans les MOOCs ?

La participation à un MOOC génère un taux de satisfaction comparable à celui d’une autre formation en ligne. Et les MOOCs ont leurs aficionados. En témoignent à la fois une enquête initiée sur ce blog en novembre dernier, et le récent baromètre Cegos sur la formation professionnelle. Les MOOCs apparaissent à ceux qui les fréquentent comme un moyen valable d’apprendre. Quels sont les motifs de satisfaction – et d’insatisfaction – des « MOOCers ». Et quelles leçons en tirer pour les MOOCs Corporates ?

Dans le baromètre Cegos, le taux de satisfaction des salariés qui ont expérimenté le MOOC  est comparable à ceux des formations « tout en ligne » en général


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Quelles nouvelles aptitudes pour le formateur à l’ère du digital ?

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Quelle est l’incidence du digital sur les usages et les pratiques du formateur? En tous cas, ce chantier reste ouvert à tous les acteurs de la fonction formation (responsables, chef de projet formation, formateurs, etc.) pour leur permettre de mieux maîtriser les technologies et de développer une « culture digitale » dans l’entreprise.

Transformation digitale, oui mais par quoi commencer ?

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« Qu’est-ce qu’un wiki, un outil de curation, un MOOC, un webinar ? » : mes missions récentes en entreprise me font dire qu’il y a encore une sensibilisation à faire sur la « culture générale numérique » car de nombreux acteurs de la fonction sèchent encore face à ces questions.

Ainsi la stratégie de déploiement de la transformation digitale de la fonction doit d’abord, à mon sens, obligatoirement passer par la case « acculturation digitale » et « B.A.BA technologique ». Faute de quoi, il sera difficile de bouleverser les usages, pratiques et postures : il est par exemple plus commode de savoir ce qu’est un wiki (et à quoi ça sert) pour oser l’utiliser comme modalité pédagogique collaborative dans le cadre d’un dispositif mixte !

Quelle prise de conscience des enjeux ?

Le digital est partout dans nos activités personnelles et débarque – avec du retard – dans la sphère professionnelle. La prise de conscience de ce retard, c’est ce qui génère aujourd’hui la « digital mania » dans les entreprises y compris pour la fonction formation vecteur de cette transformation en interne.

Parmi les « effets de bord » du digital, la puissance et la rapidité des flux d’information, le développement des réseaux sociaux, l’interactivité grandissante entre collaborateurs, le nomadisme et la mobilité  nous imposent de développer de nouvelles formes de dispositifs apprenants qui devront :

  • être plus rapides et réactifs (« time to competencies »)
  • impliquer une meilleure connaissance des besoins des participants en situation de travail
  • se concentrer sur les hommes et leurs usages, moins sur les processus et les outils
  • être plus interactifs et instantanés (satisfaction immédiate)
  • être accessibles à tout moment et en tout lieu (mobiles et multicanaux)
  • favoriser l’apprentissage par l’expérience de chacun par notamment la mise en réseau et l’animation de communautés.

Le rôle du formateur est donc bouleversé, c’est désormais un leader charismatique : ce n’est plus celui qui sait mais celui qui doit enthousiasmer ses apprenants, influer, inspirer et favoriser les échanges.

Cette prise de conscience masque néanmoins le manque de compréhension des enjeux notamment dans leur transposition « opérationnelle », avec en bout de piste, des changements de fonds attendus et pas seulement des initiatives « en surface ». Nous sommes dans une phase de transition qui prend un peu de temps et c’est bien normal : un changement de technologie prend en moyenne 1 à 6 mois tandis qu’un changement culturel (et c’est le cas ici) prend entre 3 et 5 ans !

Quelles nouvelles aptitudes pour le formateur ?

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Comme évoqué plus haut, le formateur se doit d’abord d’être exemplaire au niveau des nouvelles compétences transverses attendues pour tous au sein de l’entreprise : celles du « Digital Worker » !

  • Communication et réseau : capacité à utiliser de façon pertinente les réseaux sociaux dans un but professionnel (RSE mais pas seulement, twitter pour ma veille, LinkedIn pour mon réseau, etc.)
  • Collaboration et innovation collective : capacité à travailler en mode collaboratif à travers des plateformes numériques et à adopter une posture adaptée au regard de la production collective
  • Apprentissage dans un monde digital : combattre l’infobésité et l’obsolescence programmée de ce que l’on sait, c’est développer une capacité à apprendre en continu en s’appuyant sur des ressources numériques et le web (outils de curation par exemple)
  • Culture de l’agilité et du changement permanent : capacité à s’épanouir et à être acteur dans un environnement incertain, en perpétuel mutation.

Un formateur à l’ère du digital doit ainsi jouer son rôle de facilitateur dans l’acquisition, la valorisation de ces compétences. Et cela doit se voir dans sa posture :

  • Plus « business partner » : il doit faire preuve d’une capacité d’accompagnement situationnel, et d’adaptation à chaque apprenant (avec en point de mire les objectifs opérationnels).
  • Plus humble : dans certains cas, les apprenants seront mieux informés que lui. Il doit être capable de se remettre en question, et accueillir ce qui peut venir du groupe.
  • Plus « digital-friendly » : le formateur doit savoir utiliser les outils et leurs potentialités pour moderniser certaines de ses pratiques et réussir l’hybridation digital/présentiel.
  • Plus disponible : l’apprentissage ne commence pas et ne se termine pas à l’entrée ou la sortie de la salle de formation. Il doit désormais animer une communauté, un réseau en continu.
  • Plus ouvert : il devient aussi curateur / veilleur. Il doit réaliser et organiser une veille pointue pour capter et diffuser en temps réel les tendances émergentes pour les partager avec les apprenants (blogs, scoop it…).
  • Plus marketing : il doit s’efforcer de rendre ses projets de formation attractifs, porteurs de sens pour mobiliser et donner envie à la cible apprenante. Il doit aussi développer sa marque personnelle. Être compétent mais aussi un bon communicant, « visible ».

Source : Quelles nouvelles aptitudes pour le formateur à l’ère du digital ? | Le blog de la Formation professionnelle et continue

Pourquoi innover en formation ? Une interview d’Olivier Bernaert, chef de projet «Elan pédagogique » à l’IFP School

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Le 26 mars dernier au cours d’une présentation du salon du e-learning de l’atelier « MOOC et Serious Game: une pédagogie innovante » Olivier Bernaert a été interviewé par Anne Ambrosini sur les pratiques pédagogiques innovantes de l’IFP School incluant le digital.

Accompagnement des formateurs et expérimentation des outils pour définir des usages en formation me semblent être les facteurs clés de succès de l’approche pédagogique de l’IFPSchool que je partage avec vous, en vidéo, et en mots ! A vous de choisir le média qui vous convient.

Anne Ambrosini : Pourquoi avoir initié le projet Elan pédagogique ? Pourquoi faut-il innover en formation ?

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Olivier Bernaert : IFP School est une école d’application qui spécialise de jeunes ingénieurs sur les enjeux énergétiques majeurs au travers de formations visant à accompagner la transition énergétique.  Une spécificité de notre école est que 80% des étudiants sont sponsorisés par les industries de l’énergie et des transports.

C’est une école très internationale : 50 % de nos étudiants viennent du monde entier et il y a plus de 50 nationalités représentées dans l’école.  C’est dans ce contexte spécifique d’école d’application internationale qu’a été lancé en 2011, par la direction de l’école, le projet « Élan Pédagogique ».

Ce projet a pour but de mettre l’étudiant au cœur d’une pédagogie de la mise en pratique. Ce projet s’inscrit dans une réflexion globale d’IFP School sur l’évolution de ses méthodes pédagogiques et l’intégration du numérique dans la formation.

Il est constitué de plusieurs axes :

  • développement de l’ingénierie pédagogique,
  • personnalisation des parcours de formation de nos étudiants
  • utilisation des outils issus des TICE dans nos parcours,
  • animation d’une communauté pédagogique.

Anne Ambrosini : Quelle est la place des technologies dans les nouveaux modes d’apprentissage d’IFP School ?

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OB : Ces outils, même modernes, ne remplacent pas la  pédagogie à mettre en place dans un cours ou la qualité et l’expérience d’un enseignant.  Ces outils ne doivent pas simplement être utilisés comme des gadgets pour « rajeunir » nos cours.  Ils doivent vraiment faire partie du dispositif pédagogique mis en place, et s’intégrer dans le cours.

Depuis plusieurs années, nous avons introduit des nouveaux outils dans les salles de cours, pour renforcer l’acquisition et la mise en pratique des compétences.  Citons par exemple, la conception par plusieurs enseignants de modules e-learning.  Ils sont entièrement développés en interne et mis en œuvre dans des dispositifs de « classes inversées ».

Citons également l’utilisation de boitiers de vote dans des processus de «ludification» de nos cours, ou encore la mise en place de wikis dans des exercices de travaux collaboratifs.

Ces outils viennent en complément d’autres dispositifs existant comme, par exemple, la mise en œuvre de projets, travaux dirigés, études de cas, stages de terrain…

Les technologies, que l’on classe sous l’appellation TICE, permettent surtout d’ouvrir le champ des possibles pour les enseignants. Ainsi, certains rendus de projet sont effectués en  visio-conférence, de façon à mettre nos étudiants dans des situations proches de leur environnement professionnel futur.

Un autre projet est le « Professional Skill Module » (PSM).  Dans ce projet, les étudiants produisent des synthèses et des travaux en utilisant eux-mêmes les outils digitaux.

Source : Pourquoi innover en formation ? Une interview d’Olivier Bernaert, chef de projet «Elan pédagogique » à l’IFP School | Le blog de la Formation professionnelle et continue

L’expérience apprenant au cœur de notre transformation digitale

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L’expérience apprenant, c’est l’ensemble des émotions et sentiments ressentis par un apprenant avant, pendant et après son parcours de formation.  […] Dans le monde de la formation professionnelle, apprendre tout au long de la vie, c’est le phénomène LO-TO (Learning Online / Training Offline) qui nous impose de proposer une nouvelle expérience apprenant par le biais de parcours apprenants omni modaux et SLATAWAD (Social LearningAny Time Any Way Any Device). L’expérience apprenant est évidemment considérée comme une source d’influence de la satisfaction, de la fidélisation et de l’engagement.

Les différents leviers pour innover en matière d’expérience apprenant

  • Innover sur le contenu : pour capter et diffuser en temps réel les tendances émergentes sur certaines fonctions dont l’environnement évolue plus vite que les référentiels métiers.
  • Innover sur les dispositifs : pour permettre une appropriation progressive des contenus dans une logique LO-TO et SLATAWAD
  • Innover sur les méthodes pédagogiques : pour créer des interactions apprenants/apprenants et apprenants/contenu encore plus riches.
  • Innover sur l’expérience émotionnelle : pour favoriser un ancrage durable des connaissances et susciter l’envie de les mobiliser en situation opérationnelle.
  • Innover sur les services : pour gagner en confort, en efficacité et en coûts dans le déploiement, l’administration, la facturation des formations

Passer d’une offre multimodale à une offre omnimodale

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Le multimodal ou blended learning, c’est le fait de proposer différentes modalités de formation lors d’un parcours de formation (en vue d’atteindre les objectifs, bien sûr). L’essor de ces dispositifs dans les entreprises n’est plus à démontrer. Je constate néanmoins que ces parcours mixtes se limitent souvent à une addition de modalités qui ne s’inscrivent pas dans un écosystème intégré, orienté sur les compétences à développer en situation de travail.

Les activités « on the job » et « collaboratives », qui mettent en scène « l’apprendre à apprendre » en continu entre les évènements collectifs synchrones, sont souvent négligées. Elles favorisent pourtant l’expérimentation de nouvelles méthodes de travail (agiles), la prise d’initiative, la mise en réseau,  le travail collaboratif et la veille.

L’omnimodal, c’est l’ambition d’ajouter à la notion de multimodal l’idée d’ubiquité, le fait que l’apprenant puisse se former à la fois sur une modalité et sur une autre, sur un support ou sur un autre, de manière synchrone ou asynchrone, une modalité d’apprentissage servant l’autre dans une logique d’efficience comme la classe inversée par exemple.

Le terme d’ubiquité désigne ici un « learning landscape » dans lequel les outils sont « enfouis », « intégrés » et « omniprésents » dans l’activité du salarié et son parcours de développement. L’apprenant a accès à un ensemble de services, de contenus au travers de modalités distribuées de manière intelligente, dont il est entouré incluant des activités « on the job » et collaboratives.

Source : L’expérience apprenant au cœur de notre transformation digitale | Le blog de la Formation professionnelle et continue